400€ un week end à l’hôtel pour une piscine hors d’usage et interdiction de se faire livrer à manger

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Ce couple, terriblement frustré d’avoir passé un sale week end, raconte son histoire. Ils ont vécu une mauvaise aventure dans un hôtel pourtant affichant plusieurs étoiles.

Ce couple est séduit par une suite… et se décide de faire une petite folie : 400 euros la nuit.

Pour commencer la boisson de bienvenue est juste imbuvable, car “périmée” déclarent-ils…

Ils prennent possession de la chambre, et veulent profiter de la piscine. Déconvenue supplémentaire : elle ne serait pas entretenue, donc impossible d’y mettre l’orteil !

Quant à la nourriture : elle n’était clairement pas bonne. Du coup, ce couple, dépité, décide (c’est un comble à 400 euros le week end) de se faire… livrer à manger, et là, véto du propriétaire des lieux. “C’est vraiment pas classe comme attitude, leur aurait on dit, de ne pas manger à l’hôtel quand on est en suite, les livraisons sont interdites dans l’établissement”.

Voici le témoignage de Karla: 

PODCAST : 

Sur les réseaux sociaux, Karla se lâche encore plus, photos à l’appui.

“Par où commencer . Notre séjour a été un désastre . Nous avons réservé une suite à 400 euros la nuit , déjà nous avons failli tomber malade a cause du jus de bienvenue : un jus de fruit qui devient gazeux signifie qu’il a tourné. Nous le signalons au très gentil jeune homme qui nous a accueilli qui nous a proposé d’en reprendre un autre au bar de la plage. Jusque là rien d alarmant. Nous n’avons pas pu profiter de la piscine car elle était sale , inadmissible pour un hôtel qui n’a de 4 étoiles que le nom.
Le pire arrive , le soir nous décidons de nous faire livrer à manger à l’hôtel car il ne propose qu’un repas unique qui ne nous plaisait pas, et au vu de la mésaventure des cocktails de bienvenue nous n’avions pas envie de nous faire empoisonner. Au moment de récupérer notre commande sur le
Parking de l’hôtel, nous nous sommes fait littéralement et verbalement agresser par  le propriétaire de l’hôtel , qui nous hurle dessus avec mépris qu’il est interdit de consommer à l’hôtel des denrées venant de l’extérieur. Il se permet de nous balancer que quand on réserve une suite , « ce n’est pas classe » de ne pas manger au restaurant de l’hôtel . Excusez nous monsieur nous n’allons pas dépenser une somme astronomique pour un repas que nous n’aimons pas au vu du choix unique , vous avez même eu l’audace de nous dire que c’était faux , qu’on pouvait demander à manger autre chose, alors que nous avions posé la question l’après midi même au barman de la plage et plusieurs commentaires sur Tripadvisor l attestent . Voyant que les choses allaient mal tourné au vu du ton et la colère avec laquelle vous nous parliez , mon conjoint a eu le réflexe de vous enregistrer avec son téléphone. Quelle n’a pas été notre surprise quand au cours de votre crise de nerf, vous avez osé dire à mon conjoint réunionnais que : « les gens ici ne sont pas éduqués ».
De qui parlez vous ? Les réunionnais ne sont donc pas éduqués ? Nous demanderons donc aux réunionnais ce qu’ils pensent de vos propos car nous contactons dans les plus brefs délais les radios et chaînes d’information locales pour leur montrer ce que vous pensez des réunionnais.
Vous avez eu un comportement odieux et honteux, vous cherchiez la bagarre avec mon conjoint , qui bien heureusement a été plus intelligent que vous car vous êtes une personne âgée.
De plus, vous n’avez cessé de vous vanter du standing de votre hôtel 4 étoiles , excusez moi mais à titre comparatif vous n’avez pas dû aller dans beaucoup d’hôtels 4 étoiles dans votre vie pour considérer le vôtre comme tel. Cocktail de bienvenue moisi, piscine sale , infiltrations d’eau dans la chambre , rideaux cassés , petit déjeuner pas à la hauteur d’un 4 étoiles (allez faire un tour chez vos concurrents 2 ou 3 étoiles le petit déjeuner est bien meilleur), et j’en passe.
Au moment de partir, nous avons exprimé notre mécontentement à un responsable, pas un geste commercial, RIEN.
C’est la pire expérience de notre vie, cet hôtel est a fuir et nous ne vous donnerons plus un centime.
L affaire est a suivre et nous espérons que les médias locaux relaieront cette histoire , nous de notre côté nous ne manquerons pas de faire la pub de la médiocrité de votre établissement”

Le droit de réponse du St Alexis

Le patron de l’hôtel concerné a tenu à répondre à cette dame par le biais d’un droit de réponse qui nous est parvenu le 23 février.

“Madame,
Vous avez choisi de tremper votre plume dans le sang, ce sang impur dont s’abreuvent désormais de
plus en plus de « followers » des réseaux sociaux.
Certes vous m’aviez prévenu, me précisant que vous aviez la faculté de démolir qui vous vouliez dans
tous les médias et sur tous les réseaux sociaux, et que vous n’alliez pas vous en priver.
Il semble, en outre, que vous en ayez fait votre métier.
Mais dans votre acharnement à invectiver et détruire, vous ne réalisez pas-même que vous accusez
publiquement votre conjoint d’un délit sanctionné par le Code pénal, révélateur d’un état d’esprit
bien malsain !
Je m’attendais certes à une réaction de votre part, bien qu’il m’ait semblé que vous aviez compris les
raisons de ma colère : « mi comprend…, mi comprend a ou…, mi comprend mieux… ». Je cite votre
conjoint, vous pouvez vérifier dans votre enregistrement effectué à mon insu.
Mais je ne peux pas vous laisser répandre votre venin, comme vous l’avez fait un peu partout toute la
journée, sans réagir : qui n’entend qu’une cloche, n’entend qu’un son, dit-on. Permettez-moi,
Madame, de rajouter, sinon une cloche, du moins un son. Vos « followers » ont peut-être aussi le
droit d’entendre la réponse de « l’accusé ».
1° Je ne vous ai pas agressée verbalement, ainsi que votre conjoint, qui n’était d’ailleurs pas avec
vous, du moins à l’instant où nous avons fait … connaissance !
2° Oui, je me suis énervé ce soir-là. A tel point que j’ai eu du mal à m’endormir un peu plus tard. Et
vous savez que ce n’était pas après vous, mais après la personne de l’entreprise « Sushi d’Art » (selon
vous), prise en flagrant délit d’acte de commerce déloyal, tranquillement installée dans sa voiture sur
le parking de l’hôtel et à laquelle vous étiez en train de régler par carte bleue le sac de sushis et
autres victuailles que ce restaurateur sans scrupule venait de vous livrer.
3° C’est vous qui vous êtes mise à crier après moi, alors que je ne m’en prenais aucunement à vous et
vous déclarais, au contraire, que vous n’y étiez pour rien. Votre conjoint qui se tenait d’abord à
distance est venu vers nous, grand gaillard roulant des mécaniques et me demandant, menaçant,
quel était mon problème.
La discussion s’est prolongée parce que vous-même, au moins aussi en colère que moi, ne vouliez pas
m’entendre. Je n’ai eu de cesse de vous dire que je n’en avais pas après vous – ceci doit être aussi dans votre enregistrement – avant que vous ne vous calmiez à votre tour, me laissant enfin la
possibilité de vous donner les raisons de ma colère, incluant, pêle-mêle, le manque de savoir-vivre de
certains clients, dont effectivement des clients locaux, et leur mépris envers l’établissement et son
personnel chargé d’enlever les restes et de nettoyer, la faute professionnelle du restaurateur
concerné, enfin, et surtout, le risque sanitaire que présente une livraison de nourriture extérieure,
avec les responsabilités qui pourraient en résulter.” conclut le directeur de cet hôtel.

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