NOUVELLE CRITIQUE : ouverture de “L’Orangerie”, cuisine “stylée et fusion” au coeur du Chaudron

Les locaux sont splendides et situés au coeur de la zone du Chaudron, dans un environnement champêtre. Le Chaudron , en effet, ce ne sont pas que des bâtiments industriels quand on se donne la peine d’aller au fond de la rue Gabriel de Kerveguen. On arrive dans un joli parc, très boisé, dans lequel a été construit l’Orangerie qui ambitionne de devenir la référence du bien être sur le chef lieu.

Un SPA d’excellence a été ouvert… le restaurant lui, n’ouvre ses portes que ce mercredi 19 mai car il dispose d’une belle terrasse lui permettant de recevoir ses clients dans le respect des règles sanitaires anti Covid.

Le lieu est magique, dans des tons très “sable”, doux… et cela invite à la détente, même devant son assiette. Le ton est donné, ici, on va prendre son temps.

L’équipe de Gastronomic était de la partie pour cette inauguration ce mercredi à midi.

Nous avons commencé par un champagne de bonne facture, frappé et servi dans un saut en pierres naturelles, et il nous a été proposé deux alternatives : la carte , accessible par QR Code et une ardoise du jour, comportant une entrée un plat et un dessert pour 27 euros.

Nous nous positionnons sur un mix et prenons une première entrée à “partager” : il s’agit d’un zourite splendidement cuit, dont les volutes de grillé titillent agréablement narine et palais. Un bel assaisonnement très “fusion” aux olives vertes, l’accompagnait ainsi qu’une émulsion à l’avocat et une lamelle d’avocat grillé. Parfait !!

La suite : boeuf, agneau et pêche du jour.

Personnellement, j’ai opté pour le vivaneau, servi fièrement, bien droit, peau luisante, cuisson nacrée , jolie sauce aux algues, crémeux bien travaillé et lisse, et de divins poireaux grillés…. qui ont apporté une belle saveur au plat.

Mes vis à vis ont pu tester la raviole d’agneau au massalé, une chair fondante travaillé façon massalé cabri, en mode effiloché, surmonté d’une très fine couche de type raviole, avec un accompagnement intelligent, et le boeuf dont on n’a même pas demandé la cuisson. Un filet de boeuf, c’est bleu voire saignant et puis c’est tout avec un oignon brûlé, sauce brune… et quelques végétaux….

Côté dessert, c’est très travaillé aussi. Et les quantités sont parfaites, les assiettes millimétrées, carrées et précises.

J’ai jeté mon dévolu sur l’assiette intitulée L’Ananas. Travaillé en tronçon rôti, avec émulsion et une glace “maison” ananas/combava

Voici leur interprétation du Chocolat, en jeu de textures.

Un joli carnet de voyage en guise de carte et un chef Globe Trotter

Le chef s’appelle Jonathan Michel. Son univers gustatif est raffiné et a été façonné par ses multiples voyages.

Réservez votre table au 0262 72 22 01.