L’exploitation de Takamaka veut transformer le petit-lait en ricotta péi !

L’exploitation de Takamaka souhaite transformer le petit-lait de son fromage de chèvre de son exploitation en fromage péi. Une ricotta péi !

Depuis quelques mois, la fromagerie de Takamaka travaille sur la fabrication d’une ricotta péi. Pour le moment, le petit-lait de chèvre est un sous-produit qui n’est pas utilisé. La grande majorité du petit-lait est jetée, le reste est donné aux chèvres. Le but est de recycler le petit-lait. Aussi appelé “lactosérum”, il désigne “le résidu” de la production de fromage. Il s’agit d’un liquide riche en vitamines, en sels minéraux, mais qui contient également de fines particules de fromage. Grâce à la récupération de ces particules, il est possible d’obtenir de la ricotta, un fromage crémeux utilisé pour les recettes de cuisine et pour certaines recettes pâtissières.

Paul Jean-François a lancé sa fromagerie de chèvres il y a 37 ans. Avec l’aide d’une élève ingénieure-agronome, le protocole à suive pour faire de la ricotta péi est le suivant : dans une marmite, il convient de faire chauffer le petit-lait. Une fois le petit-lait chaud, les particules de fromage accumulées doivent être récupérées minutieusement à la louche. Il faut ensuite filtrer dans un tissu les particules avec un peu de liquide. Et voilà, la ricotta péi prend forme !

La mise en place d’une collecte de fonds

Pour le moment, la ricotta péi est fabriquée en très petite quantité à partir d’un protocole spécial citée ci-dessus. Afin de produire plus de ricotta et d’être en accord avec les normes sanitaires, il faudrait un pasteurisateur, coûtant plus de 12 000 euros. Pour financer le nouveau matériel de la fromagerie de Takamaka, une collecte de fonds a été mise en place, notamment par le site Miimosa.com “Ensemble recyclons le petit-lait de la fromagerie”.

Sachez que si vous faites un don, vous recevrez des produits 100% péi, venant directement de l’exploitation.