NOUVELLE CRITIQUE : la nouvelle carte du Dina Morgabine (St Denis)

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Par Sarah Patel

Ca y est, les restaurants ont rouvert en terrasse et cette parenthèse a permis à de nombreux chefs de revoir leurs cartes, de faire des essais avec leurs équipes dans leurs cuisines. Je suis allée dans un certain nombre d’entre eux tester les réflexions des uns et des autres, et voici mon retour sur la nouvelle carte, minimale, mise en place par le Pierre Loti, le restaurant de l’hôtel dionysien le Dina Morgabine.

Minimale, car elle se tient en quelques pages, on va droit à l’essentiel pour le service en terrasse.

Les TAPAS sont présents et proposés en journée, on y trouve les traceurs classiques de ceux qui veulent se détendre après une journée de travail, additionnés de cocktails réalisés “minute” au bar.

Pour les repas en eux mêmes, il y a une tendance immédiate sur la carte : on cherche à séduire la clientèle végétarienne et végane. Il y a de très jolies propositions de cuisine végétale, que ce soit pour les entrées, les tapas, les plats ou encore les desserts.

J’avoue m’être laissée tenter par cette déclinaison de poireaux proposée sous toutes ses formes et je n’ai pas été déçue.

Le chef Kevin Minatchy a décidé de décliner ce légume en textures, sur un fond de tarte sucré (oui oui oui , très surprenant et intelligent) avec une belle présentation en cru/cuit.
A la verticale pour les tronçons de poireaux brûlés , jolie sauce crémeuse salée entre les légumes, et le tout surmonté d’une julienne façon tartare de poireaux crus. Une jolie vinaigrette achève le tout. Et ça coûte 14€ à la carte le midi et le soir.
Vous y trouverez toujours dans cette mouvance végétarienne, un autre produit décliné en textures : la pomme de terre.

Pour les amateurs de viande, les grands classiques sont de sortie : filet de boeuf, magret de canard laqué au miel, ou encore cette côte de cochon Ibérique & son cromesquis de boudin noir qui devrait ravir les amateurs.

Et côté dessert : alors là, on a un MASTER dans l’atelier : c’est le chef Pâtissier Hassen, jeune talent qui sera bientôt intronisé au sein de la Confrérie des Toques Blanches et pour cause. Il réalise des trompe l’oeil incroyablement réussis, et s’éclate à proposer à ses clients des “univers”, comme sa dernière création à base de citron noir d’Iran. Notre coup de coeur…qu’il faut absolument que vous testiez.

J’ai aussi eu l’occasion de goûter à sa forêt noire déstructurée (décidément c’est un peu sa fixette), et il la réinterprète de façon travaillée, avec un pot de chocolat qui tombe, et se fracasse joliment dans l’assiette, avec chantilly, ses croquants, le moelleux de la pâte… et ces cerises Amarena délicieusement marinées….

Verdict : la carte est PRECISE, les plats , sur la carte, ont l’air simple, mais c’est toujours original et surprenant quand l’assiette débarque devant vous. Et que serait une bonne cuisine sans un service en salle dynamique et sympathique ? Regardez l’équipe de salle, et vous comprendrez l’âme qui règne actuellement au Dina.

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  1. Tout ça c’était avant… en 2022, tout a bien changé… portion minuscule, frite et salade en supplément, attente de 1h30 avant d’avoir les plats

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